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mardi 8 mai 2007

Le Président

Voilà! La campagne présidentielle 2007 s'achève sur une victoire nette et claire. Elle s'achève là où tout commence réellement pour le nouvel hôte de l'Elysée. Une retraite de quelques jours pour décompresser d'une campagne passionnée, passionnante, pesante et tendue. Et puis la passation de pouvoir entre un mentor et son fils politique 'décomplexé' le 16 mai prochain. Là, pour Nicolas Sarkozy, tout commencera et pour reprendre l'adage victorieux, tout sera possible.

Les premières mesures seront destinées à rythmer son début de quinquennat, équipe gouvernementale restreinte respectant la parité, pouvoir d'achat, défiscalisation des heures supplémentaires, Grenelle de l'environnement, assises générales avec les partenaires sociaux notamment pour le service minimum dans les transports publics, mais également une véritable tournée plénipotentiaire à Bruxelles, Berlin et le bassin méditerranéen, plus particulièrement Alger. La relance de la construction européenne est une priorité : Jean-Claude Juncker – le premier ministre luxembourgeois- s'est d'ailleurs entretenu dans la matinée avec lui pour travailler de concert à ce vaste chantier. Sarkozy veut imprimer dans les esprits sa marque de fabrique : l'action. Son tempérament et sa conception de la politique font qu'il ne peut en être autrement au regard du large mandat que lui a conféré le peuple de France.

Oui, les résultats ne laissent planer aucun doute. 84% de participation qui légitimise avec force le choix souhaité par les français mais aussi revendique une certaine exemplarité dans l'investissement des citoyens aux destinées du pays. Ce qui me laisse un goût amer dans les débordements orchestrées par la LCR et les groupuscules anarchistes. Quel déni de la démocratie! Besancenot se garde bien d'appeler au calme – au contraire – il insuffle d'une manière totalement irresponsable un « 3ème tour social démocratique dans la rue » ?! Mais les urnes n'ont-elles pas parlé ? Le pseudo-fascisme qualifiée imbécilement par certains n'est-il pas le refus du résultat des isoloirs? Ceux qui crient 'haro' en incitant au feu feraient mieux de visiter le camp de la mort d'Auschwitz-Birkenau avec pour indicible prétention de voir la véritable tyrannie dans le brouillard d'un cimetière béant. La stratégie de la gauche depuis 25 ans de la diabolisation est à présent obsolète.

Ouvrez les yeux et créons ensemble une démocratie apaisée qui accepte que chacun puisse penser différemment sans oublier que de véritables enjeux doivent nous rassembler. Finissons-en avec la langue de bois, finissons-en avec le creuset qui sépare les intellectuels bien-pensant et une France avide de concret, de modernité et de renouveau idéologique. Les républicains ont remporté cette élection et les extrémistes sont renvoyés dans leurs carcans d'intolérance. Je souhaite qu'une gauche moderne s'installe en France, une véritable sociale-démocratie menée par un DSK qui prône une véritable évolution. Car il n'y a de saine démocratie que lorsque les pouvoirs s'équilibrent. Je souhaite une majorité présidentielle claire pour la prochaine législature, que les réformes et les mesures soient enfin entreprises dans un pays qui est avide de mouvement. Mais je souhaite aussi que les consciences évoluent à gauche et que des idées novatrices puissent aller de pair avec une tolérance et une dignité dans le résultat des urnes. Qu'elle cesse de nous servir un discours bien-pensant et moraliste.

De l'aveu de Claude Bartolone – lieutenant fidèle de Laurent Fabius – Nicolas Sarkozy gratifiait sa victoire d'un discours de chef d'Etat lorsque Ségolène Royal retombait dans des tactiques politiciennes préemptant un futur leadership au Parti socialiste. Pas un mot pour les électeurs centristes qui ont voté pour elle, pas un mot de respect ni de félicitations pour son concurrent victorieux, pas un mot encore d'appel au calme des organisations d'extrême gauche et il aura fallu attendre 2 jours pour que le PS – par l'intermédiaire de François Hollande - ouvre une bulle d'apaisement :

« Il peut y avoir de la déception, de la colère, de la frustration, mais le seul moyen de réagir, c'est de prendre des bulletins de vote, pas d'autres instruments" "tous ceux qui se livrent à ces violences ne rendent service qu'à ceux qui veulent plus d'ordre, plus de dureté". "Or nous avons davantage besoin de dialogue, de respect que de violence »

Beaucoup de choses ont été dites. Beaucoup de choses vont l'être dans les prochains jours et prochaines semaines. Mais la conclusion que j'en tire est que je crois dans des idées et des valeurs républicaines et dans une nouvelle dynamique de la politique française. A ceux qui ne partagent pas mes convictions, je vous demande de les respecter comme on peut respecter la pluralité et la diversité de la nation française. Les remarques et propagandes insultantes que j'ai reçu ou qui ont été fait écho dans cette campagne n'amènent à rien si ce n'est à décrédibiliser vos propres convictions et à dégouter un bon nombre d'électeurs des partis traditionnels. Je n'en dirai pas plus – et même si je suis déçu dans une certaine mesure de paroles malheureuses – je laisserai de côté le ton passionnel de ces derniers mois par souci d'apaisement et d'amitié.

lundi 7 mai 2007

Hey, Tony!

Quoiqu'on en dise, voilà un social-démocrate qui a de l'étoffe et du style.

Un Président pour rassembler.

Par Jean d'Ormesson, de l'Académie Française.

"Ça commence comme un roman. Il vient de loin. «À ceux qui parlent du Mozart de la politique, à ceux qui parlent sans savoir de ma carrière exceptionnelle, fulgurante, facile, où tout m’a souri, écrira plus tard Nicolas Sarkozy, je rappelle que je suis en fait l’ébéniste qui a dû raboter de longues années avant de gagner sa place parmi les meilleurs ouvriers de France.»

Le père de sa mère, le docteur Benedict Mallah, est un juif séfarade, débarqué de Salonique. Souvent absent – et c’est une blessure – son père Pal Sarkozy de Nagy-Bocsa est un aristocrate hongrois. Et lui n’est pas énarque.

Tout ce qui compte à la tête de l’État est passé par l’ENA. Lui n’est pas du sérail. Mais dès l’âge le plus tendre, la politique s’empare de lui. Ou il s’empare de la politique. En décembre 1976, pour remplacer l’UDR, Chirac crée son parti, le RPR. Pour la première fois, une foule crie: «Chirac, président!» Un garçon de vingt et un ans est chargé de chauffer la salle sur le thème «Les jeunes pour Chirac!» : efflanqué, les cheveux longs, c’est Nicolas Sarkozy. Sous la direction de René Rémond, qui vient de nous quitter, le jeune Nicolas, qui a vendu des glaces pour payer ses études d’avocat, prépare une maîtrise en sciences politiques sur le référendum de 1969, le départ du Général et l’ascension de Pompidou: de quoi apprendre déjà à admirer le père et à lui être fidèle, à le tuer ensuite parce que l’histoire ne s’arrête pas.

Bonaparte au pont de Neuilly

L’élection présidentielle s’est jouée en partie sur la personnalité des candidats. Que nous apprennent sur Nicolas Sarkozy les étapes d’une carrière que nous ne retracerons pas ici parce que tout le monde la connaît? D’abord, qu’il est ambitieux. Il a le complexe de César. Il veut le pouvoir, et il l’aime.

En avril 1983 – il a vingt-sept ans – un compagnon de la Libération meurt : c’est Achille Peretti, maire de Neuilly. Au terme d’une campagne menée tambour battant, il prend la mairie dans la poche de Charles Pasqua. C’est Bonaparte au pont de Neuilly.
Dix ans plus tard, en 1993, il veut être porte-parole du gouvernement, avec un grand ministère. Balladur lui propose le ministère de l’Équipement : il refuse. Des Relations avec le Parlement : il refuse. De la Culture : il refuse. Il obtient le ministère du Budget et devient porte-parole.

Dix ans encore plus tard, le 20 novembre 2003, à une émission fameuse de «100 minutes pour convaincre», il est interrogé par Alain Duhamel, devant 6,6 millions de téléspectateurs: «Pensez-vous à la présidentielle, le matin en vous rasant ?» Il répond qu’il y pense, «et pas seulement en se rasant». À partir de ce jour, Jacques Chirac a un successeur. Cet ambitieux est fidèle, et il est loyal. En 1995, il est pris dans les rets de la bataille entre les «deux amis de trente ans» : Balladur et Chirac. Il souffrira cruellement d’avoir choisi le premier contre le second et il restera attaché et à l’un et à l’autre, comme il était resté attaché à Pasqua après la prise de la mairie de Neuilly. Philippe Séguin, qui avait pris le parti de Chirac, dira de Sarkozy à qui il s’était opposé avec vivacité: «Si je dois résumer aujourd’hui d’un mot ce que je pense de lui, ce mot est loyal. Sarko est un adversaire loyal». Loyal, et évidemment courageux : l’affaire de la «bombe humaine» dans une école de Neuilly est dans toutes les mémoires. Mais ce qui frappe le plus les Français, et d’abord les téléspectateurs qui ont beaucoup contribué à son ascension, ce sont ses dons d’orateur. Il est clair, brillant, convaincant, et, de ses premières interventions à la télévision jusqu’aux grandes manifestations de masse à la porte de Versailles ou à Bercy, il entraîne les foules qui l’écoutent. Il les entraîne surtout – et c’est une nouveauté – parce qu’il dit ce qu’elles pensent. Et ce qu’il pense. Il est l’adversaire de la langue de bois, il appelle un chat un chat et son activisme lui vaut le surnom de Speedy Sarko. Kouchner, les Français l’aiment pour ce qu’il est; Sarkozy, ils l’aiment pour ce qu’il fait.

Un Gramsci inattendu

Que fait-il ? Il rend à la droite sa dignité perdue. Depuis Vichy, la droite est l’image même de la conscience malheureuse. Elle rase les murs, elle se camoufle, elle a honte d’elle-même et de ce qu’elle est. L’intelligence est à gauche, la bonne conscience est à gauche. Icône d’un socialisme dont il n’est pas issu mais qu’il a incarné, Mitterrand a fini par mener en toute impunité une politique de droite : il pouvait le faire parce qu’il était de gauche. Élu de la droite, Chirac mène en catimini une politique plus radicale-socialiste que gaulliste. Sarkozy s’affiche de droite avec santé, avec provocation. Il s’attire, bien entendu, l’hostilité déclarée de la gauche tout entière, et plus particulièrement de l’intelligence de gauche, déchaînée contre lui et qui n’hésite pas, contre toute évidence, à l’accuser de fascisme et de totalitarisme. M. Cohn-Bendit, tout récemment, a été plus fort encore en le traitant de «bolcheviste». Il n’en a cure. Il se déclare, avec une ombre de forfanterie, pour les victimes contre les délinquants, pour l’ordre et la sécurité contre les fraudeurs, les casseurs, la racaille, pour de Gaulle et Pompidou contre mai 1968. La vraie rupture est là. Un vent nouveau commence à se lever. La fameuse majorité silencieuse a trouvé son héraut. Avec son parler rude et ses mots à l’emporte- pièce, il ne fait pas seulement peur au camp adverse : il lui arrive d’inquiéter son propre camp. Il poursuit son chemin sans jamais dévier d’un pouce. Soucieux de ramener à la politique des Français découragés et parfois écœurés qui s’en éloignent de plus en plus. Sarkozy n’a pas l’ambition d’être un intellectuel. À son insu peut-être, son souci de refondation idéologique lui fera pourtant jouer le rôle inattendu d’une espèce imprévue de Gramsci de droite: il devine que ce sont les valeurs et les idées qui font bouger les choses. Et les idées, il en a deux.

Une droite réconciliée

La première est que la droite est faible parce qu’elle est divisée. Elle meurt de ses divisions. Elle a été divisée entre Pompidou et Poher. Elle a été divisée, contre Mitterrand, entre Giscard et Chaban. Elle a surtout été divisée entre Chirac et Giscard, et quatorze ans de socialisme sont sortis de ce drame. Au lendemain de Mitterrand, elle est divisée entre Chirac et Balladur. Voilà qu’elle est divisée entre Chirac et lui-même et, autour de Chirac, entre Villepin et lui-même. Le ton monte. Les mots fusent. Tout le monde se souvient de «Je décide et il exécute» et de la comparaison ébauchée par Sarkozy entre Chirac et Louis XVI. Les relations de Sarkozy sont mauvaises avec le président. Elles sont pires encore avec le premier ministre. Que se passe-t-il ? Étoile nouvelle et brillante au firmament politique, Villepin se souvient de 1995 et de la bataille entre Chirac et Balladur. À l’époque, tous les sondages donnaient l’élection déjà jouée et Balladur élu. En politique, ce qui arrive le plus souvent, c’est l’imprévisible. Quatre ans, trois ans, deux ans avant l’échéance de 2007, Chirac et Villepin sont persuadés que Sarkozy, parti trop fort et trop tôt, sera un nouveau Balladur. Ils guettent son effondrement inévitable. Il faut donc prévoir des solutions de rechange. Le feu couve sous la cendre. La tempête se lève. Le bateau tangue assez fort. Sarkozy s’accroche, se bat, ne cède jamais et s’obstine à imposer, derrière lui, l’unité d’une droite réconciliée avec elle-même. Et il finira par gagner, après avoir fait, de bout en bout, la course présidentielle en tête. Si l’élection a comporté une surprise – la fameuse surprise tant attendue par beaucoup – c’est celle-là.

Le Front national étouffé

La seconde idée, liée à la première, est que l’unité et le succès d’une droite majoritaire dans le pays sont menacés depuis plus de vingt ans par la sécession de Le Pen et de son Front national. Tout au long des quatorze ans du double mandat socialiste, et au-delà même de ce mandat, Le Pen a été l’atout maître de François Mitterrand et de la gauche. Montée aux environs de 20 %, l’extrême droite, qui plafonnait il y a trente ans au-dessous de 1%, assurait immanquablement à elle seule la victoire de la gauche. Le premier et le seul, Nicolas Sarkozy s’est proposé d’assécher le Front national et de ramener au bercail de la droite républicaine ses électeurs extrémistes. Il a réussi dans cette tâche et il doit à cette réussite une bonne partie de son élection. Du coup, il a été vilipendé par l’extrême droite dont il détruisait les espérances et traité de plus belle d’extrémiste et de fasciste par une partie de la gauche dont il ruinait le fonds de commerce.

Qu’a-t-il fait ? Rien d’autre de ce qu’avait fait Mitterrand avec le Parti communiste. Personne n’a traité Mitterrand de communiste sous prétexte qu’il s’était allié avec un PC encore fortement teinté de stalinisme et qu’il avait pris dans son gouvernement des ministres communistes. Nicolas Sarkozy est allé, à droite, beaucoup moins loin que Mitterrand à gauche. Il ne s’est pas allié au Front national. Il ne nommera pas des ministres lepénistes. Il est républicain. Si François Mitterrand a embrassé le Parti communiste, c’était pour mieux l’étouffer. Nicolas Sarkozy n’a même pas embrassé Le Pen ni l’extrémisme de droite. Il s’est contenté de les étouffer. Qu’on le veuille ou non, il restera dans l’histoire comme le président qui aura fait reculer le Front national. Il aura payé assez cher ce succès qui a mis fin à une situation d’où naissait pour la gauche un triomphe presque assuré. Peu d’hommes politiques français auront été insultés comme lui. Une des spécificités françaises était de laisser la vie privée à l’écart de la vie publique. Dans sa vie privée comme dans sa vie publique, Nicolas Sarkozy aura été harcelé et abreuvé de calomnies et d’injures qui ne grandissent pas ceux qui les ont proférées. Les voies de l’histoire sont impénétrables. Il n’est pas exclu que Sarkozy ait été, en fin de compte, plus servi que desservi par tant de coups et de blessures.

Convictions et ouverture

L’élection n’est pas une fin. Elle est plutôt un début. Être élu n’est rien. Il faut maintenant gouverner. Après l’épopée de la conquête du pouvoir, que sera son exercice ? «Trop libéral, trop atlantiste, trop communautariste», répétaient il y a encore quelques mois ses adversaires – et parfois ses amis. Il est permis de penser qu’il y aura au moins autant de surprises après l’élection qu’avant. Nicolas Sarkozy n’est pas du genre à traverser le Rubicon pour y pêcher à la ligne. Il ne mangera pas son chapeau. Il ne trahira pas ses promesses. Nous entrons dans un temps de convictions, de fermeté, d’autorité. On parierait pourtant volontiers sur une présidence d’ouverture et de rassemblement. Après avoir incarné et unifié la droite, Nicolas Sarkozy cherchera, n’en doutons pas, tout l’indique, à incarner et à unifier la nation. Attachez vos ceintures. Il va y avoir du sport. Il n’est pas impossible qu’il soit là pour dix ans et qu’il marque ce pays d’une empreinte durable."

lundi 2 avril 2007

Honte & Dégoût

Des pierres tombales renversées, des stèles déplacées, des impacts à coup de masse qui ont fait éclater le marbre… Cinquante et une tombes du carré juif du cimetière de Lille sud ont été dégradées dans la nuit de samedi à dimanche. Un spectacle qu’ont découvert tôt dimanche matin, les gardiens du cimetière.
[La Voix du Nord]

Malheureusement, c'est par ce triste évènement que je reprends la plume. Le dégoût que tout ceci m'inspire a brisé, en quelque sorte, le silence qui me tenait loin de cette interface. Car l'on ne peut rester silencieux face à une telle bêtise et c'est surtout le silence qui a par le passé condamné une part de notre Histoire aux ténèbres de la Shoah. Ceux qui ont produit cet acte de haine et d'ignominie n'ont pas foulé la terre d'Auschwitz-Birkenau et ne sont certainement pas entrer dans l'antre du four. Ces individus sont inexcusables, ni de minorité, ni de milieu, ni d'idéologie. Que la justice soit faite et que le repos des défunts ne soit plus jamais troublé par l'idiotie de quelques uns.

mardi 20 février 2007

Pause cérébrale

Bonsoir,

Depuis quelques jours, je ressens les prémices d'une lassitude extrême. Le matraquage médiatique et politique devient à force fatiguant et par la même occasion, je me critique de vouloir assouvir cette soif d'information, d'engagement et de réactivité au détriment d'un relativisme apaisant.

Avec les dernières prestations et les ritournelles incessantes, je me dis qu'il serait de bon ton de s'éloigner quelque peu de la démagogie ambiante (distribution électoraliste, assistanat compassionnel, sondages et fanfaronades idéologiques). La pré-campagne actuel regorge d'élèments qu'il sera assez temps de mettre en place lors du début officiel (début mars à peu de chose près) de l'échéance électorale.

Et à ce titre, j'ai décidé de prendre du recul et d'assouvir un nombre incalculable de lecture, d'écrits, de sorties et de concret. Je reviendrai en forme avec certainement une inspiration renouvelée et un sens critique un peu plus acéré.

En attendant, profitez =)