Le Président
Voilà! La campagne présidentielle 2007 s'achève sur une victoire nette et claire. Elle s'achève là où tout commence réellement pour le nouvel hôte de l'Elysée. Une retraite de quelques jours pour décompresser d'une campagne passionnée, passionnante, pesante et tendue. Et puis la passation de pouvoir entre un mentor et son fils politique 'décomplexé' le 16 mai prochain. Là, pour Nicolas Sarkozy, tout commencera et pour reprendre l'adage victorieux, tout sera possible.
Les premières mesures seront destinées à rythmer son début de quinquennat, équipe gouvernementale restreinte respectant la parité, pouvoir d'achat, défiscalisation des heures supplémentaires, Grenelle de l'environnement, assises générales avec les partenaires sociaux notamment pour le service minimum dans les transports publics, mais également une véritable tournée plénipotentiaire à Bruxelles, Berlin et le bassin méditerranéen, plus particulièrement Alger. La relance de la construction européenne est une priorité : Jean-Claude Juncker – le premier ministre luxembourgeois- s'est d'ailleurs entretenu dans la matinée avec lui pour travailler de concert à ce vaste chantier. Sarkozy veut imprimer dans les esprits sa marque de fabrique : l'action. Son tempérament et sa conception de la politique font qu'il ne peut en être autrement au regard du large mandat que lui a conféré le peuple de France.
Oui, les résultats ne laissent planer aucun doute. 84% de participation qui légitimise avec force le choix souhaité par les français mais aussi revendique une certaine exemplarité dans l'investissement des citoyens aux destinées du pays. Ce qui me laisse un goût amer dans les débordements orchestrées par la LCR et les groupuscules anarchistes. Quel déni de la démocratie! Besancenot se garde bien d'appeler au calme – au contraire – il insuffle d'une manière totalement irresponsable un « 3ème tour social démocratique dans la rue » ?! Mais les urnes n'ont-elles pas parlé ? Le pseudo-fascisme qualifiée imbécilement par certains n'est-il pas le refus du résultat des isoloirs? Ceux qui crient 'haro' en incitant au feu feraient mieux de visiter le camp de la mort d'Auschwitz-Birkenau avec pour indicible prétention de voir la véritable tyrannie dans le brouillard d'un cimetière béant. La stratégie de la gauche depuis 25 ans de la diabolisation est à présent obsolète.
Ouvrez les yeux et créons ensemble une démocratie apaisée qui accepte que chacun puisse penser différemment sans oublier que de véritables enjeux doivent nous rassembler. Finissons-en avec la langue de bois, finissons-en avec le creuset qui sépare les intellectuels bien-pensant et une France avide de concret, de modernité et de renouveau idéologique. Les républicains ont remporté cette élection et les extrémistes sont renvoyés dans leurs carcans d'intolérance. Je souhaite qu'une gauche moderne s'installe en France, une véritable sociale-démocratie menée par un DSK qui prône une véritable évolution. Car il n'y a de saine démocratie que lorsque les pouvoirs s'équilibrent. Je souhaite une majorité présidentielle claire pour la prochaine législature, que les réformes et les mesures soient enfin entreprises dans un pays qui est avide de mouvement. Mais je souhaite aussi que les consciences évoluent à gauche et que des idées novatrices puissent aller de pair avec une tolérance et une dignité dans le résultat des urnes. Qu'elle cesse de nous servir un discours bien-pensant et moraliste.
De l'aveu de Claude Bartolone – lieutenant fidèle de Laurent Fabius – Nicolas Sarkozy gratifiait sa victoire d'un discours de chef d'Etat lorsque Ségolène Royal retombait dans des tactiques politiciennes préemptant un futur leadership au Parti socialiste. Pas un mot pour les électeurs centristes qui ont voté pour elle, pas un mot de respect ni de félicitations pour son concurrent victorieux, pas un mot encore d'appel au calme des organisations d'extrême gauche et il aura fallu attendre 2 jours pour que le PS – par l'intermédiaire de François Hollande - ouvre une bulle d'apaisement :
Beaucoup de choses ont été dites. Beaucoup de choses vont l'être dans les prochains jours et prochaines semaines. Mais la conclusion que j'en tire est que je crois dans des idées et des valeurs républicaines et dans une nouvelle dynamique de la politique française. A ceux qui ne partagent pas mes convictions, je vous demande de les respecter comme on peut respecter la pluralité et la diversité de la nation française. Les remarques et propagandes insultantes que j'ai reçu ou qui ont été fait écho dans cette campagne n'amènent à rien si ce n'est à décrédibiliser vos propres convictions et à dégouter un bon nombre d'électeurs des partis traditionnels. Je n'en dirai pas plus – et même si je suis déçu dans une certaine mesure de paroles malheureuses – je laisserai de côté le ton passionnel de ces derniers mois par souci d'apaisement et d'amitié.
Les premières mesures seront destinées à rythmer son début de quinquennat, équipe gouvernementale restreinte respectant la parité, pouvoir d'achat, défiscalisation des heures supplémentaires, Grenelle de l'environnement, assises générales avec les partenaires sociaux notamment pour le service minimum dans les transports publics, mais également une véritable tournée plénipotentiaire à Bruxelles, Berlin et le bassin méditerranéen, plus particulièrement Alger. La relance de la construction européenne est une priorité : Jean-Claude Juncker – le premier ministre luxembourgeois- s'est d'ailleurs entretenu dans la matinée avec lui pour travailler de concert à ce vaste chantier. Sarkozy veut imprimer dans les esprits sa marque de fabrique : l'action. Son tempérament et sa conception de la politique font qu'il ne peut en être autrement au regard du large mandat que lui a conféré le peuple de France.
Oui, les résultats ne laissent planer aucun doute. 84% de participation qui légitimise avec force le choix souhaité par les français mais aussi revendique une certaine exemplarité dans l'investissement des citoyens aux destinées du pays. Ce qui me laisse un goût amer dans les débordements orchestrées par la LCR et les groupuscules anarchistes. Quel déni de la démocratie! Besancenot se garde bien d'appeler au calme – au contraire – il insuffle d'une manière totalement irresponsable un « 3ème tour social démocratique dans la rue » ?! Mais les urnes n'ont-elles pas parlé ? Le pseudo-fascisme qualifiée imbécilement par certains n'est-il pas le refus du résultat des isoloirs? Ceux qui crient 'haro' en incitant au feu feraient mieux de visiter le camp de la mort d'Auschwitz-Birkenau avec pour indicible prétention de voir la véritable tyrannie dans le brouillard d'un cimetière béant. La stratégie de la gauche depuis 25 ans de la diabolisation est à présent obsolète.
Ouvrez les yeux et créons ensemble une démocratie apaisée qui accepte que chacun puisse penser différemment sans oublier que de véritables enjeux doivent nous rassembler. Finissons-en avec la langue de bois, finissons-en avec le creuset qui sépare les intellectuels bien-pensant et une France avide de concret, de modernité et de renouveau idéologique. Les républicains ont remporté cette élection et les extrémistes sont renvoyés dans leurs carcans d'intolérance. Je souhaite qu'une gauche moderne s'installe en France, une véritable sociale-démocratie menée par un DSK qui prône une véritable évolution. Car il n'y a de saine démocratie que lorsque les pouvoirs s'équilibrent. Je souhaite une majorité présidentielle claire pour la prochaine législature, que les réformes et les mesures soient enfin entreprises dans un pays qui est avide de mouvement. Mais je souhaite aussi que les consciences évoluent à gauche et que des idées novatrices puissent aller de pair avec une tolérance et une dignité dans le résultat des urnes. Qu'elle cesse de nous servir un discours bien-pensant et moraliste.
De l'aveu de Claude Bartolone – lieutenant fidèle de Laurent Fabius – Nicolas Sarkozy gratifiait sa victoire d'un discours de chef d'Etat lorsque Ségolène Royal retombait dans des tactiques politiciennes préemptant un futur leadership au Parti socialiste. Pas un mot pour les électeurs centristes qui ont voté pour elle, pas un mot de respect ni de félicitations pour son concurrent victorieux, pas un mot encore d'appel au calme des organisations d'extrême gauche et il aura fallu attendre 2 jours pour que le PS – par l'intermédiaire de François Hollande - ouvre une bulle d'apaisement :
« Il peut y avoir de la déception, de la colère, de la frustration, mais le seul moyen de réagir, c'est de prendre des bulletins de vote, pas d'autres instruments" "tous ceux qui se livrent à ces violences ne rendent service qu'à ceux qui veulent plus d'ordre, plus de dureté". "Or nous avons davantage besoin de dialogue, de respect que de violence »
Beaucoup de choses ont été dites. Beaucoup de choses vont l'être dans les prochains jours et prochaines semaines. Mais la conclusion que j'en tire est que je crois dans des idées et des valeurs républicaines et dans une nouvelle dynamique de la politique française. A ceux qui ne partagent pas mes convictions, je vous demande de les respecter comme on peut respecter la pluralité et la diversité de la nation française. Les remarques et propagandes insultantes que j'ai reçu ou qui ont été fait écho dans cette campagne n'amènent à rien si ce n'est à décrédibiliser vos propres convictions et à dégouter un bon nombre d'électeurs des partis traditionnels. Je n'en dirai pas plus – et même si je suis déçu dans une certaine mesure de paroles malheureuses – je laisserai de côté le ton passionnel de ces derniers mois par souci d'apaisement et d'amitié.